Lutte contre les faux médicaments
L'ampleur du fléau
La Fondation OPALS s'engage contre le trafic de médicaments falsifiés
Plus mortel que le paludisme et plus rentable que le trafic des drogues, celui des médicaments falsifiés constitue un drame sanitaire et économique, qui frappe non seulement des malades mais parmi eux les plus pauvres.
L’Afrique, « terrain de jeu favori des trafiquants », est le continent le plus durement touché par ce fléau. Mais le trafic est en pleine expansion. Longtemps considéré comme l’apanage des pays pauvres, ce commerce mortifère a proliféré et menace désormais la santé des populations sur les cinq continents.
Antibiotiques, antipaludiques, antirétroviraux, antidiabétiques, antalgiques, anticancéreux…tous les médicaments, princeps et génériques, mais aussi les vaccins, les dispositifs médicaux, et les produits vétérinaires sont concernés par la falsification.
Abondamment présents sur les marchés et parfois même dans les pharmacies dans de nombreux pays africains, les médicaments falsifiés ont également pénétré le circuit légal de distribution en Allemagne et au Royaume-Uni, et sont de plus en plus retrouvés dans les circuits parallèles en Europe et aux Etats-Unis. Aucun pays n’est épargné.
Face à cette menace pour la santé mondiale, la Fondation OPALS appelle à la mobilisation générale, par :
- Le plaidoyer politique, au plus haut niveau des Etats
- La sensibilisation de l’opinion publique, par tous les moyens
- La formation des étudiants et professionnels de santé
- L’action de terrain, en Afrique et partout dans le monde, pour identifier les faux médicaments et renforcer les circuits pharmaceutiques
Dans cet objectif, la Fondation OPALS collabore étroitement avec le Conseil de l’Europe pour la promotion de la Convention Médicrime, premier outil juridique international qui criminalise le trafic de médicaments falsifiés et prévoit la prise en charge des victimes. La Fondation OPALS est membre observateur du Comité des Parties de la Convention Médicrime depuis le 26 mai 2021